Du
robuste tronc d'un arbre, qui déployait partout son branchage, pour
partout dire qu'il était là. Cet arbre dont les branches étaient
de feuilles garnies, après des fleurs les avoir ornés, celles-là qui
discrètement cachaient, les fruits de ces fleurs conçus de l'avide
gourmandise de qui ne les laisserait mûrir, pour les laisser
recueillir, en leur point, à qui ait de la faim qu'ils puissent
satisfaire.
L’automne
arrivé, il va graduellement déchirer les habits de l'arbre, se
présentant lui à l'hiver en toute nudité. C'est donc cet hiver-là,
qu'il se laisse par le lierre tromper, qui l'en habillant de lui, de
ses feuilles, tout son corps, tout entier, laisse-t-il d'être
arbre pour ne pas être que le support du lierre.
Depuis de quelques années, ce dernier dur hiver passé, le gel jusqu'au lierre a dépouillé, en laissant voir de tout ce qui a autrefois été un robuste arbre, fier de soi, l'embrassade phagocytaire.
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