ni dieu, ni roi, ni mondialisation; la voici une autre, qui sinon vieille, belle chanson
Un chien normal ; voire, sinon libre, bien plus libre que le congénère qu’il observe quand même, fait promener un couple, uni à lui par une espèce de cordon ombilical. Couple de mariés qui, à faute d’enfants, le lui traitent comme s’il était l’un.
Des couloirs, protégés par hauts murs pour que personne n’en sorte, dont le ciel fait toiture, façonnent le labyrinthe dont le peuple est prisonnier.
Assez de promener mes yeux par la planète Terre, en jouant les coudes avec les autres vivants, devenus concurrents, pour ne pas arriver à aucune part.
Sous les nuages règne le gris foncé : tout est sombre.
On doit promener la solitude, la sienne, en solitude.
Alors, on cherche de la compagnie dans une taverne.
Exact, conclut-il !