Une
souris de ville se promenait par la maison, qui était le
monde de sa tribu, toute fringuée de prétendue négligence, pour
prétendre attirer, comme si elle ne l'en prétendait, des souris
mâles du voisinage auxquels elle s'inquiétait plus de ses effluves
phéromonales que de ses allures. Cette maison-là qui était
peuplée, en plus de quelques bipèdes, qui ne gênaient la
convivialité avec, en tant que la convivialité ne s'en fît sentir ;
il habitait aussi par là un chat, si attaché aux habitudes des
bipèdes qu'il semblait l'un d'eux, si bien que plus petit, et plus
que le quadruple qu'il était, un coucher.
Tout
allait bien par ces dépendances, jusqu'au jour que les bipèdes sont
arrivés du monde extérieur portant un autre chat, qu'était
une chatte, celle-ci qui montra dès le début, les manières comme que
calquées de la coquette souris, celle-là en rapport au chat de la
maison, lequel dès son arrivée s'était devenu quadruple, pour s'en
aller au derrière de la chatte, aussi que pour faire tout ce type de
conneries qui ont s'en font pour obtenir les faveurs d'une femelle.
Malheureusement
pour la population des souris, parmi les conneries que le chat était
capable de faire, entrait celle de la chasse, bien que son but ne
soit, comme se passe souvent, pas le besoin de nourriture, sinon le
triste sport de la tuerie ; en arrivant donc le moment de
l'exposition des habilités du chat dans ce domaine, tombe de gibier
à lui, la coquette souris, qui s’occupait plus de faire enrager
ses congénères masculins que d'elle-même… la pauvre !
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