lundi 25 mars 2013

UNE FRIVOLE SOURIS

    Une souris de ville se promenait par la maison, qui était le monde de sa tribu, toute fringuée de prétendue négligence, pour prétendre attirer, comme si elle ne l'en prétendait, des souris mâles du voisinage auxquels elle s'inquiétait plus de ses effluves phéromonales que de ses allures. Cette maison-là qui était peuplée, en plus de quelques bipèdes, qui ne gênaient la convivialité avec, en tant que la convivialité ne s'en fît sentir ; il habitait aussi par là un chat, si attaché aux habitudes des bipèdes qu'il semblait l'un d'eux, si bien que plus petit, et plus que le quadruple qu'il était, un coucher.
 
   
    Tout allait bien par ces dépendances, jusqu'au jour que les bipèdes sont arrivés du monde extérieur portant un autre chat, qu'était une chatte, celle-ci qui montra dès le début, les manières comme que calquées de la coquette souris, celle-là en rapport au chat de la maison, lequel dès son arrivée s'était devenu quadruple, pour s'en aller au derrière de la chatte, aussi que pour faire tout ce type de conneries qui ont s'en font pour obtenir les faveurs d'une femelle.
 
   
    Malheureusement pour la population des souris, parmi les conneries que le chat était capable de faire, entrait celle de la chasse, bien que son but ne soit, comme se passe souvent, pas le besoin de nourriture, sinon le triste sport de la tuerie ; en arrivant donc le moment de l'exposition des habilités du chat dans ce domaine, tombe de gibier à lui, la coquette souris, qui s’occupait plus de faire enrager ses congénères masculins que d'elle-même… la pauvre !

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