vendredi 29 mars 2013

LE MORTEL, LA FÉE ET LE REMPART

    Un homme, qui était venu des alentours de la ville, se réconfortait de quelques journées dédiées à travailler, se trouvait-il dans la ville dormante. Du vieux quartier se laisse sentir un chuchotement, qui s’accentue au fur et à mesure qu'il s'y approche, jusqu'en face lui, se trouve cette fois avec l'effronté rempart, dont parfois de ses murs, se devenant ventrus, menacent tout lequel ose se l'approcher ; ce rempart-ci qui garde la cité, où à ces heures du soir tout bouillonne là, dans les portes des bars, dont les gens qui viennent d'autres ou à d'autres, ils y vont, s'en pelotonnent… toute la cité bouillonne ! Les gros murs du rempart. Pourtant, elles sont incapables d’empêcher que le brouhaha les saute par son au-dessus, telle effervescence, seulement comparable à ce que le champagne tire de soi, enragé d'être versé dans les coupes à lui destinées.
 
   Notre homme, découragé, était décidé de partir chez lui, quand soudain une fée, qui plus que marraine il voudrait la faire amante, dès l'une des arrogantes « ventrusités » du rempart, lui ouvre le chemin de la fête. Obnubilé de la voir, il ne veut ni boire, de là qu'il le demande, à faute de son supposé intérêt aux désirs des mortels, place de concierge de sa porte. Elle, pour tout dire, ferme ses jambes… longues jambes, pour se faire la belle laissant le mortel avec les siens, mais vivante encore, bien entendu !

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