Deux
mecs faisant couple, marchaient par les trottoirs d'une ville pour
faire des frais au maire ; ces deux amis (ou ils devraient de l'en
être quand même, puisqu'ils causaient, quoique parfois tirant de soi, chacun, sursauts de rage, fort amicalement) ce pair de deux,
qui profitaient de leur onéreuse balade, pour ajouter aux frais
physiques une dure critique aux politiciens et tout cela à eux
concernant (On entendrait maintenant le pourquoi des sursauts tels
qu'ils fusent tigres enragés), ils marchaient et marchaient,
causaient et causaient, et seulement reprenaient haleine lorsque le pas
d'une extravagance se croisait avec, donc ils calibraient ses
mesures, sans autre chose à se dire qui ne soit pas de leurs yeux,
lesquels se laissaient bercer au rythme de le balancer des hanches de la
belle.
À un moment donné, la balade des deux camarades s'est vu soudainement interrompue, cette fois pas à cause d'un cadeau aux yeux, sinon pour un casse-pieds qui a fait trêve aux attaques des camarades, les endormant avec l'histoire de sa vie, dont il a réduit tous les malheurs de sa vie, à la mauvaise chance qu'il a eu en s'épousant avec celle-là qui a eu sa partenaire : fils, divorce, gros frais… Aujourd'hui j'ai passé l'éponge, assure-t-il avec véhémence, et celle-ci qui a presque tout effacé, m'aidant la fortune, il faut le dire, d'avoir trouvé la femme de ma vie… et patati ! et patata !
La paix arrivée, avant de reprendre l'attaque l'un de tous les deux, celui qui n'avait pas connaissance avec l'autobiographe, le dit à son collègue :
-Un
type curieux, bientôt il vient de quitter un problème qu'il s'en va
mettre en autre pareille sinon pire.
-C'est
comme ça le monde, répond l'autre, et voilà pourquoi les
politiciens auront aussi long futur comme longue soit la stupidité
humaine.
-Très long futur, si la vie persiste…?
-Très long futur, si la vie persiste…?
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