Tout
lequel que la vie se laisse accrocher d'un clou qui lui prend, dans
la terre celui enfoncé, on ne s’intéressera ni du processus d'oxydation
ni du clou qui le tient ni du sien propre.
Il n'est pas question de s'envoler, que nous ne sommes pas oiseaux, de même qu'il n'en faut non plus trop marcher : ce que l'esprit trouve ici, c'est ce qu'il peut trouver là.
Alors ! De tout cela il résulte bien que, tandis qu'il y a quelques-uns qui voient la tête du clou duquel chacun est pris, en étant intact, ni voient ce qui de lui est enfoncé, tout rouillé, ni ne se voient eux-mêmes vieillir. Pourtant, il y a quelques autres, libres, jusque d'eux-mêmes, qui sentiront la vie. Ils verront naître ceux qui viennent, qui vieilliront en dignité, et les qui sont venus les verront mourir.
superbe réflexion à la quelle j'ajoute :
RépondreSupprimerPeut-être qu'à force d'enfoncer le même clou, on finit par s'y accrocher ? C'est possible...