Un jeune homme pour se
faire conseiller, croit opportun donné le cas se confier à son vieil oncle, sachant lui qu'en étant son parent mâle actif fut un
chasseur qui suivait la trace (il a toujours écouté, que non pour
perdre le temps) de toute femme qui se le croisait.
Le neveu demanda à l'oncle Jean : il y a une fille de laquelle j'ai su depuis que, elle me fait de gentilles salutations chaque fois que je me croise avec. Crois-tu qu'elle voudra quelque chose ?
-Quelles sont ses manières ?
-Comme le vent : timorées quand elle en va, effrontées puisqu'elle y vient, mais toujours délicate et féminine.
-Elle est…
-Belle, d'une beauté
hellénique taillée en pur marbre blanc, voilée, comme prête à
l'inauguration, dont sa tête, ses bras, sas jambes, s'étaient déjà,
révoltes, se montrant avant, à l'acte officieux.
-Je comprends, prêt toi attention à ce que je te vais dire : quand la belle te surpasse ; ses salutations faites, tu la poursuives, elle t'attendra. Une fois à son hauteur toi, tu le mets ton menton sur son épaule, du côté gauche, lui faisant sentir ton haleine sur son cou, sur sa joue. Laisse-toi que ta main droite glisse son dos de haut en bas jusqu'à ses anches pour les embraser, au temps que la gauche caresse sa joue de l'autre côté lui faisant tourner sa tête. Quand vos bouches se trouvent, face à face, tu fais que ta langue inspecte ses gencives…
-Et si elle me gifle ? interrompt, criant presque, le jeune homme.
-Donc va-t’en,
laisse-la immédiatement, elle est dangereuse !
-Par une gifle ?
-Non, parce qu'elle
est amoureuse !
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