samedi 12 juillet 2014

LE DÉGOÛT, LA RIGOLADE, ET LE PLAISIR

    Quand on marche par un trottoir, en écoutant les bruits caractéristiques, éloignés d'être soupirs, d'un mec qui fait des exercices préparatifs à cracher ; si bien ceux qui vont à son avant pressent le pas, au temps qui regardent du coin de l’œil, soit ils touchent la cagnotte, lesquels vont à son derrière le ralentissent, lorsque non l'arrêtent du tout, pour ne pas voir le résultat de semblable prix. Laissant les uns les autres le cracheur isolé tel qu'un arbre perdu en moitié d'un désert.
 
 
   Autre chose sont les pisseurs ; imaginez-vous, par exemple, dans un bal costume un homme en femme déguisé : il peut faire grotesque sans doute, rire sans le dissimuler, le voir uriner dans les toilettes à son sexe naturel y correspondant, l'en faire début dans les urinaires à tel effet levant ses folkloriques jupes.
 
 
   Autre chose est le plaisir, sans mettre point à l'heure, si c'est qu'on se réveille après avoir reposé une frénétique soirée, plaisir suprême, je dirais ! Qui sans doute se fait sentir lequel que : assis sur la cuvette, on abandonne là les restes solides de la veille… couronnant l'effort avec glorieux requiem qui sonne en faisant chasser la chaîne.

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