Les personnes qu'aujourd'hui sont dépassés demi-siècle, à plus derrière qu'on l'en a laissé,
mieux le constatera ; la question est que, au fur et à mesure, le
temps s'en est allé passant, chaque fois s’écoute moins parler de
l'enfer ; apparemment, à nos jours personne n'en parle.
En étant tout près de moi, un jeune homme, dont je ne me suis pas trompé ni de ses allures de vif, ni de son intelligence, je lui dis : je t'en prie, demande-toi à toi-même, que je chercherai une autre bouteille. Volontiers, il se demande lui-même : sera l'abandon du concept classique de l'enfer, pour la raison que le monde se soit devenu tellement convaincu que l'on vit déjà dans un enfer, même qu'il ne soit pas classique ?
Parfait, mon ami (j'y suis arrivé et reprend le discours) plus que l'abandon, d'un esprit amant du plaisir à vivre, celui-ci qui peut bien faire abstraction de ce concept-là sinon qu'il serait la logique, c'est le changement, s'en intégrant dans un mercantilisme absolu, lequel en autre fait penser ses adeptes que la mort est quelque chose contre-nature… — Pauvres prêtres ! (Pimenté avec ironie mon ami, sans rien se demander à lui-même) mauvais augure, je les pronostique dans leurs affaires ! — à quelque chose malheur est bon, je lui dis, au moins les culs des enfants seront tranquilles.
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