samedi 25 mai 2013

NOTRE JEUNESSE N'EST QUE NOUS

    On s'écoute dire souvent, trop souvent à mon avis, peut-être pour esquiver un problème de tous, que notre jeunesse qui demain sera nous, qui si elle vient une tordue, à manière d'un doux introït, pour à la suite charger avec des mots agressifs tels que : fainéante, maladroit et d'autres délicatesses, pour après les honorer, sans s'en faire rougir, de médailles telles que de l'imbécillité, l'ignorance, et jusqu'à cela du fascisme (comme que si le fascisme puisse être de lui-même tout seul, ce qui en autre serait signal d'intelligence en lui, même si pas trop, intelligence quand même). 
 
   
    Il y a beaucoup de gents, tout semble, qui ne veulent pas voir en nous, le miroir où se regardent nos futuribles, ceux-ci qui ne sont moins fainéants, imbéciles ou ignorants, que cela qu'ils voient en leurs progéniteurs ; l'autre, ce du fascisme, n'est que les champignons qui pullulent dans la faute de nettoyage de tout ceci qu’imprègnent ces miroirs-là.
 
    
    La jeunesse n'est ni si bonne que quelques parents insensés la peignent, ni si mauvaise que quelques-uns aux âmes impassibles la veulent voir ; la jeunesse n'est chose d'autre que tout cela qu'elle a appris de ses grands, soit de nous tous (il faut que je constate, que plusieurs en se regardant mon miroir, au lieu de se faire imbéciles se sont fait fous… un honneur !). Leurs grands, soit nous, qui peut-être à cause de la conscience perdue de notre animalité, et au ne pas assimiler bien du tout la technologie, personne ne veut reconnaître l'ignorance en ce que nous croyons nous différence des animaux autres, cela qui nous a fait nous faire dieux, bien que l'on soit en cachette, pour en cachette dissimuler notre ignorance, comme nos ancêtres (beaucoup plus humbles) les ont créés de la sienne.

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