Un
amoureux après de fort réfléchir sur son sort, conclusion
faite, attend le bouc émissaire pour la raconter, tombant en proie sur le seul banc du parc où avait par là, celui-ci qui n'était
que le sien, un vieil homme sans souffle pour pouvoir reprendre la marche.
Être
amoureux, commence à réciter sa conclusion l'amoureux, est comme
avoir un pouce à l'oreille, un grain dans le cul et une engelure
dans l'orteil, tous les trois choses ensemble, si bien qu'il suffit chacun d'un seul de tous les deux côtés, l'en alternant à
goût du souffrant (quelques privilèges il avait tenu) soit, que le
piégé dans sa propre piège, à tort ou à raison, il sera taquiné,
sinon pour cause de l'un, pour cause de l'autre, il n'y a pas
repos pour l'amoureux ! Pourtant, que l'on se sache, personne, pour se
soigner de tel ensemble de maladies, veut bien se vacciner en
castrat, peut-être que cette option ne soit pas résolutive,
puisqu'on pourrait ajouter aux piqûres produites par celles-là, la
coupure de soi, et tout sans délaisser le désir (c'est-a-dire le
problème). Par ailleurs, on pourrait, je pense, se faire bonobo, ce
qui soignerait aux amoureux de toutes les piqûres.
Le vieil homme autant sage par sage que par vieux, lui répond : bonobos, il y a parmi nous plus que toi tu t'imagines ; ils se dissimulent habillés, les misérables faux complaisants qui incitent à renverser un marché depuis toujours tourneboulé. Donc, le vieil bouc se fait agir des ailes et part.
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