mercredi 22 mai 2013

IL A PU ÊTRE COMME ÇA

    Depuis cette époque-là perdue dans la nuit des temps, dont l'humanité a commencé voir sans voir, qu'il y avait d'espaces dans l'espace, tellement l'espace n'en fût qu'une profusion d'espaces, infinies pour que notre misérable convoitise n'arrive jamais à voir le but, le voilà ce qui nous a fait imaginer dieu.
 
   
    Une fois que l'on a tiré dieu de l'imaginaire, on l'a placé à l'inconsistance, pour nous nous tenir à la consistance, laissant aussi l'inconsistance en prix, auxquels y parmi, ils soient dépourvus de consistance, pour pouvoir accumuler celle-ci, ceux-là qui se sentant patrons, cela les a faits se croire (comme nous tous presque) que consistance et inconsistance se puisent réciproquement tenir ou non tenir.
 
   
    Quelque chose qui ne devrait se passer, si bien qu'en se déroulant, elle fait comprendre l’incompréhensible, ce qui n'est que les plus pressants à croire en dieu, ils résistent s'aller chez lui ; généreux messieurs-dames qui laissent place aux pauvres dépourvus… mais attention tous ! quand la vie commence nous montrer que tout n'est que fumée, personne n'arrivera, le veut ou non apprendre, apprendre la leçon, d'abord parce que la mort est fugace, et après il n'y a d'autre, la leçon ne servirait à rien.

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