Depuis cette époque-là perdue dans la nuit des temps, dont l'humanité a
commencé voir sans voir, qu'il y avait d'espaces dans l'espace,
tellement l'espace n'en fût qu'une profusion d'espaces, infinies
pour que notre misérable convoitise n'arrive jamais à voir le but, le
voilà ce qui nous a fait imaginer dieu.
Une
fois que l'on a tiré dieu de l'imaginaire, on l'a placé à
l'inconsistance, pour nous nous tenir à la consistance, laissant
aussi l'inconsistance en prix, auxquels y parmi, ils soient dépourvus de
consistance, pour pouvoir accumuler celle-ci, ceux-là qui se sentant
patrons, cela les a faits se croire (comme nous tous presque) que
consistance et inconsistance se puissent réciproquement tenir ou non
tenir.
Quelque
chose qui ne devrait se passer, si bien qu'en se déroulant, elle fait
comprendre l’incompréhensible, ce qui n'est que les plus pressants à
croire en dieu, ils résistent s'aller chez lui ; généreux
messieurs-dames qui laissent place aux pauvres dépourvus… mais
attention tous ! quand la vie commence nous montrer que tout
n'est que fumée, personne n'arrivera, le veut ou non apprendre,
apprendre la leçon, d'abord parce que la mort est fugace, et après il n'y a d'autre, la leçon ne servirait à rien.
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