Depuis
longtemps, juste dès qu'un ami à moi, auquel sa faute
d'intelligence compensait une immense bonhomie, m'a fait lui
promettre (sous la conjonction avec laquelle s'étaient trouvés une féroce
langue de bois, en ce qu'à moi concerne, et une subite attaque de
bonté, auquel mon ami n'a pas survécu) que je ferais tout pour
trouver dieu ; à ce que moi, autant comme n'importe qui n'en étant
croyant en aucun, on se tient à promesse faite, puisqu'en cas de la
rompre, on n'y a pas dieu à qui demander pardon, et, dans les mêmes
circonstances promesse fut faite, je me suis dévoué à elle, ce qui
n'a que fait doublement dégoûtant le temps que je l'ai dédié.
Dans
la recherche de dieu, je me suis parcouru tous les Olympes (ou
quelque chose comme ça) imaginables ; combien de despotismes, de népotisme, autoritarisme, et d'autres… "ismes" de rancœur, de vengeance, haine et prépotence, j'ai vu par les uns
les autres, dont les pires étaient les monothéistes, ce qui n'est
pas bizarre, ces dieux s'ennuient de façon dont je ne peux pas la
décrire.
Les
choses marchaient comme ça, jusqu'au jour est arrivé, dont j'ai décidé de donner fin ma promise l'en accomplissant ; j'étais assez de
tante pourriture comme de ne pas pouvoir boire sans penser en le
châtiment qui l'en est implicite, donc ce jour-là, les puis de beaucoup
rechercher par-ci par là, les plus insolites Olympes, en écoutant un brouhaha sorti de quelque part,
dont les rires sursautaient tel que bulles dans des verres de
champagne, je m'y suis approché. Effectivement, champagne y
avait, dont quelques personnes buvaient, y parmi le dieu du lieu, soit
de cet Olympe-là ; à propos, ce dieu,
comme il ne pouvait pas être d'autres façons, était athée.
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