Il
y a longtemps, étant moi dans une forêt dans la Tanzanie, mon coude gauche tellement que le
droit de mon ami Tanzanien appuyé sur le comptoir d'un bar ; les
mains qui se prolongeant, s'en servant des avant-bras, des autres respectifs tenants, comme il faut, chacun sa bouteille de bière. Ce
que je n'aime pas me décoller trop du territoire urbain, ni veut dire que
j'aie un impérieux besoin d'un bar pour être, ni que je n'aime pas
la nature, c'est que j'aime la voir dès l'amphithéâtre.
Mon
sage interlocuteur, un brave homme, comme qu'il fût poussé de la
terre dans cette selve qu'il aime, dont il a cru en toutes les
dimensions, et laquelle il va engraisser pas sans auparavant avoir
donné tout de soi aux siens, me taquinait fréquemment pour nous
amuser tous les deux, sur mon ignorance dans tout cela qui se passait
en cette scène-là.
Un jour mon copain tanzanien me demande devant qui tu préfères te trouver, d'une lionne méfiante ou d'un lion sûr de soi-même ? — évidemment devant le lion, répondis-je tout de suite, ajoutant : étant la lionne méfiante, si elle va m'en attaquer, elle l'en va faire sans réfléchir, quelque chose qui rarement fera le lion s'il était confiant, ce qui, au moins, me donnerait quelque espace pour m'en fuir. Tous les deux, nous sommes, comme d'habitude, bien rigolé, bien bu et bien consolidé notre amitié. Je parle maintenant de mon ami Itigoro, de qui je viens de recevoir une lettre de lui.
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