mercredi 20 février 2013

DIEU ET LES DIEUX

   Nous sommes dans un monde, dont quelques de nos ancêtres plaçaient la terre, soit nous tel que propriétaires, dans le centre. Le temps s'est passé, et cela nous a donné une vision plus ample de lui, mais les choses n'ont changé qu'en le considérable grandeur duquel nous croyons avoir conscience, pour le reste, nous suivons à nous supposer le centre (le change fut une question de volume) maintenant de l'univers, et pour beaucoup que nous fassions pour le dissimuler d'être aussi ses propriétaires ; le méchant sens de la propriété qui nous a perverti. Jadis, avant la perversion, il y avait dieux partout, à plaisir de chacun, et celui qui n'en trouvait aucun au sien, il inventait un autre dieu que l'en fût, non comme dès l'arrivée de l'absolutisme déiste, dont il faut se conformer avec dieu, soit l'un soit l'autre, mais dieu ; soit des uns, soit des autres : le nôtre, c'est-à-dire en propriété lui aussi comme le monde, comme l'univers ; il n'en va faire tourner des bistrots, que ne soit pas chez-nous. 
 

   
Évidemment, tant de crétinerie ne pouvait pas être bonne pour la santé mentale ; en conséquence s'est fait mystère de l'impalpable, l'en laissant de la main inexistante de « dieu », pour le rendre culte aux détritus solides de l'univers (exception faite des buveurs de vin, qui sucent le jus de la terre) desquels notre misérable intellect, incapable de réagir, reste impuissant d’écarter nos yeux de l’ordure, ce qui ne nous laisse pas discerner entre substantialité et matière.  

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