L'usage
péjoratif, du nom dont nous nous servons pour faire dénomination
des porcs, comme synonyme de sale, ce n'est pas seulement un faux
absolu, sinon qu'en plus c'est injurieux à eux, car s'il y a un
animal sale, à tous les effets dans lesquels la saleté se puisse
interpréter, je ne crois que ni parmi les porcs, ni d'aucun autre de
n'importe quelle espèce, soit capable de nous tirer avantage à nous,
les animaux humains, compte tenu qu'y parmi, ceux-là qui en prétendront être, à plus propres, plus nous faisons asservir à
tel propos, de nos propres congénères, ceux-ci qui, autre, ne sont
pas toujours un exemple de propreté chez-eux, et pas toujours parce
qu'ils soient sales, sinon parce qu'ils dédient tout leur temps
presque, à nettoyer la merde des autres.
À
titre d'anecdote, j'ai à bien raconter une histoire que j'ai vécue
étant moi garçon, dans une petite ville appelée Viveiro, vieille
héroïne affrontée à la mer des jadis, là par le nord de la Galice, pays où
à cette époque-là toujours se conservait un certain air du
caractère animiste, duquel ses gens étaient imprégnés avant de
l'invasion de la bizarre conception de la modernité, et où les
animaux autres que nous, en étaient plus que culture d'élevage,
parti de la culture de ce, en ce cas, merveilleux pays.
Par
les rues de Viveiro se promenait un homme avec son inséparable ami,
qui n'était qu'un porc, amitié qu'au susdit l'avait permise d'arriver
à vieux ; tous les deux marchaient, l'un grognant, l'autre parlant,
l'un, de sa longue moustache, fier, l'en étant pas moins l'autre de
ses pas méprisables défenses, l'un manifestait sa joie en son
sincère sourire, l'autre en faisant agir sa queue. La question est
que j'ai été plusieurs fois chez eux et puis vous assurer
qu'au-dedans de leur maison était d'une propreté, comme les plus qui s'y vantent voudraient la sienne. Le porc bien sûr chie et
pisse, comme n'importe quel humain, animaux tous les deux sommes,
mais comme tout, chaque chose à sa place cela ne gêne personne…
ni porc. Ah, le porc, il ne se douchait pas tout seul… Il faut
l'aider, m'avait dit quelquefois son compagnon, mais il faut l'en
faire, et lui est toujours prêt, de bon gré.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire