Quelle
personne, qui ne soit chat, par exemple, ne partage sa vie entre les
douces rêves et l'amère réalité ; les uns plusieurs autant que les
dieux, les nôtres ; l'autre, un impitoyable, tellement le dieu, un
tout-puissant, despotique, inconnu à nous, importé d'ailleurs.
Pourquoi
donc ne pas faire des rêves la réalité et considérer celle-ci comme un
mauvais rêve, dont on peut se réveiller avec plaisir.
Les
rêves ne laissent pas d'être quelque chose d'exclusive de leur tenant,
lesquels ne font ni du mal ni du bien à autrui ; tandis que la réalité
il faut la partager avec tous, inclus, cependant, toute sorte
de redresseurs de torts, des torts des autres au profit des
siens.
Il
faut, après avoir fait l'élection ici, être éveillé dans le
monde des rêves. C'est la seule recette pour ne pas se dormir dans
le monde de l'esclavage.
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