Le temps l'avait un jour laissé à un homme, tenant sa tête à ses mains ; il se tenait immobile dans cette pose, dont il ne voyait qu'un corps le soutenir, sans autre chose à savoir faire que demander aux passants, qu'il sentait marcher par là :
S'il vous plaît (il était très poli) seriez-vous si gentil de me dire où est-ce que je suis ? ou si est-ce que j'existe quand même ? Le monde qui près de lui passait, soit parce que ce jour-là n'eût très bavard, soit parce que les qui en passaient sentissent dégoût de l’estampe de lui, que le temps avait gravée sur le néant pour l'imprimer sur la vie pour illustrer la mort, la question est qu'il ne trouve réponse aucune jusqu'à quelqu'un qui passe par là lui dit :
Tu es ici mon pote, et là aussi, tu es dans le trépas ; ne te soucie
pas toi, bientôt tout ce qui a été ne sera rien.
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