Marion
Écarlate avait été une fillette qui avait eu, à cet âge-là
quand on l’appelait Chaperon Rouge, une aïeule à qui si bien la petite
ne l'avait donné à manger au loup, il était tout comme la fillette,
qui était assez d'en aller par la forêt, jour le jour, habillée d'un
ridicule manteau rouge, toute chaperonnée, un ridicule panier à la
main, couver d'une nappe à carrés blancs et rouges, tandis que ses
copines faisaient des choses propres de leur âge.
Qui
ne se souvient du village de la glorieuse soiré là, dont le peuple était en fête à laquelle s'est présentée Marion, et où elle
avait pris le surnom d'Écarlate, avec des bretelles desquelles
penchait quelque chose comme un peu plus qu'une petite jupe de cette
couleur, tous les mâles du lieu et des alentours s’étaient métamorphosés en loups. À cette époque-là la vie avait fait mère
Écarlate.
Après avoir être mère, je ne l'ai vu plus, jusqu'à il n'y a beaucoup, étant moi à faire visite quelqu'un à la Salpêtrière m'aborde une belle femme, pas pour mûre de mauvais voir, habillée en mauve, sa poitrine bien harnachée, comme aussi, je suppose, sa taille, ses jambes au naturel (comme que quelque chose toujours y reste à sa place) qui, à ma surprise, m'en souriant me croise trois bises : elle était Marion… Mauve. Moi, sans enlever les yeux de la creuse de sa poitrine, j'écoute quelque chose comme : je viens tout juste de devenir aïeule et quelques autres.
Quand je pars, je me dis moi-même : non à toi ne te mange pas le loup.
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