La
pluie diffuse les images leurs faisant perdre la consistance qu'aux
corps, les d'elles, par exemple, auxquels modèle le soleil, qui les
donne dissolues paranoïaques formes les lumières artificielles.
La
pluie offre quelque sorte de mystérieux érotisme, aux figures
féminines marchant y parmi, leur annulant de l'odeur à femelle dans
la distance l'en prononçant à la proximité, d'elles, de l'humidité.
La
pluie atténue les cris de femelle en rut, si stridents, quelques
fois que mal sonnants quelques autres ; les enveloppant d'une opaque
cristalline musique, rythmée par rafales, par les rafales du vent.
La
pluie, femelle elle, humidifie les lèvres sèches de qui n'a d'autres
que les siens ; rempli les narines de toutes les odeurs abandonnées,
tombés par terre, pour elle les faire monter ; elle t'embrasse, invite à chercher l'abri.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire