Celui qui se laisse aller au monde des rêves pourra vivre dans leur réalité fictive, ses rêves faisant une réalité à soi, là où il ne subira jamais la bataille impérissable de sa réalité intrinsèque du monde matériel, dont il appartient.
Dans ce monde-là, immatériel, le rêveur pourra se baigner dans le parfum des roses
… sentir cette haleine-là, il y a longtemps enfui, sur ses joues
… émuler Icare, même jusqu'au centre du soleil.
Il caressera le vin, nu, sans son habituelle robe de verre
… être caressé par le silence, tiède.
Il regardera ses propres mots dans un écho d'inexistence
… tenir une main sans nom
… Mélanger ses yeux avec ses yeux, toujours, il aura l'une qu'il aime celle-là, de qui dans le monde de l'onirisme, il n'aura pas besoin d'être aimé pour l'aimer.
C'est comme ça, là, dans le monde des rêves.
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