Le
jour se présente gris, profonde, dont les ruelles mouillées,
miroirs, prolongent les passants à l'intérieur du monde, pour les y apprendre et partager avec l'extérieur, aux mêmes à qui l'atmosphère
limpide arrache l'air pourri de leurs entrailles, l'il y en renouvelle
d'un nouveau, un pur, frais, revitalisant. La clarté du gris enlève la turbidité de l'ambiant, celle-là qui sert de tunique aux mirages vaniteux, pusillanimes. La pluie grise, qui
flotte dans le gris, revivifie les yeux mornes d'animaux
domestiques, des vivants mornes, comme ceux-là cristallins de
l'arrogance sauvage.
... Le gris, soumettre toutes les couleurs à l’origine, à la réalité, laissant pousser le vert pour tapisser le chemin de l'espoir.
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