mercredi 9 octobre 2013

L'HISTOIRE DE LYS ET NÉNUPHAR

    Lys passait ses journées au bord de l'étang dans lequel vivait Nénuphar, qui n'avait jamais laissé d'avoir de l'eau jusqu'au cou, et d'où il regardait Lys, ses yeux mis tellement, que personne n'a jamais su dire, si du fils d'Abraham, ou si de l'agneau qui lui avait remplacé ce fatidique jour-là, dont dieu père, du père du fils, soit Abraham, celui-ci qui semble était fils de ce dieu, d'où, cela de dieu-père (on suppose) pour ce dernier, probablement, las de la vie (quelque chose compréhensible, compte tenu que, soient ses adeptes, soient ses fils, ils ont disposé que la vie de dieu « le père » fût éternelle, pas gratuitement, sinon pour que la sienne l'en soit aussi, quelque chose celle-ci moins compréhensible, puisqu'ils n'en feront durant que le rôle de serveurs). La question est que dieu, quelque chose celle-ci compréhensible, fort ennui de tant crétin dévoue à lui, en ayant envie d'autres dieux qui s’amusaient des faiblesses des humains, il y a voulu faire autant que ses collègues d'office… ? excusez-moi ! je me suis perdu dans cette embrouille qui n'a que faire dissimuler l'histoire qui nous traîne, comme toujours il se passe quand on se met à élucider dans les affaires d'un dieu ennuyeux.
 
    
    Revenant à l'histoire en question, ce qui sera le plus propre, dont si bien, il y avait un Nénuphar, un badaud, l'eau au cou, et, peut-être amoureux (ceci qu'il se peut bien déduire, parce que la première et la seconde qualité ensemble ne conduisent qu'à celle-là qu'y reste) et un Lys, comme il ne peut pas être d'autre : belle, et que pour si ça n'en fût assez poli et délicate, laquelle se tenait d'une pas moins belle et délicate tige, même que la tige n'avait pas besoin d'être polie, aux formes parfaites. Il faut éclaircir qu'à ce moment-là, il n'y avait pas de dieu.
 
   
    La question, la définitive, c'est que de tant regarder Nénuphar et Lys, il était évident que les yeux de tous les deux finiraient pour se trouver, mais c'est tout qui s'est passé, parce que ni Lys n'a jamais voulu mouiller ses pieds ni Nénuphar mettre au sec les siens… À Lys, l'a coupé près son pied une fillette, pour l'en offrir à sa mère, et à Nénuphar l'a mangé un crapaud végétarien. Merde de vie !

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