La couleur de la vie
n'est que celle-là dont chacun la voit. Ce qui pour y faire la vie
se présente en toutes les couleurs. Le monochromatisme n'existe pas
chez nous ; il est une conception simpliste et inexistante dans cette
navette Terre qui nous promène par l'obscur, là où se cachent
toutes les couleurs. Cette fausse conception de laquelle quelques-uns
profitent pour nous faire voir, aux yeux fermés, les nôtres, le
dogme du fascisme.
Soignons-nous, il l'en
faut bien sûr, de celui-ci ; il est partout, pour beaucoup qu'on nous
l'en fasse voir comme quelque chose sans importance, qui se trouve
occasionnellement dans quelques décérébrés plus ou moins
dangereux amants des uniformes, de quelques consignes
prétendument grandiloquentes ; pas trop, ils n'en ont tête pour
beaucoup de rites absurdes, desquels ceux-ci n'ont pas maîtresse, de l'expérience acquise, des curés, des églises et
surtout qu'ils sont bizarrement amants de la haine à tout qui n'est
si idiot qu'eux.
Pourtant, le fascisme
vraiment dangereux, le fascisme en tout son largueur, longueur, et
même lourdeur, est parmi nous, et même en nous, sans nous nous
apercevoir, déguise-t-il de la pauvre maltraitée
démocratie, laquelle jamais a fait du mal à personne. Ce fascisme,
qui maîtrise la grosse délinquance internationale, soit le pouvoir,
en faisant de la banque son alibi ; qui nous berce de la main des
médias avec la chimère de mondialisation, d’alliances de
civilisations, aussi que d'autres bêtises comme ça, à l'unique
prétention de légitimer le statut, le sien, par tous, conforme,
comme il ne peut pas être d'autre, à ses propres règles.
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