Un naïf pauvre jeune homme, victime propitiatoire à l'amour, se fait attirer, pris des tenailles que la serveuse d'Éros a par yeux : deux lacs à l'image tiède, aux eaux profondes, froides… image qui sans savoir comment s'est passé, il est mené à se pencher dans les sinueuses lèvres de la belle, lesquels font le bord du précipice du désir.
L'amoureux flotte dans
les nuages qui façonnent la si apparemment calme que vraiment magnifique
odalisque tortilleuse dans les jeux de l'amour, laquelle maîtresse
l’œil occulte de l’ouragan, capricieux aux en aller et y venir,
à ce rythme dont se croisent des douces saveurs avec des aigres et
les aigres souvent aux plus aigres.
Un vieux colonel,
expérimenté dans la guerre de l'amour, a été observant ce son
jeune soldat s’élançant à la conquête de cela, dont il était
maître, sans rien pouvoir faire pour l'inexpert, qui aveuglé de
l’appétit du désir, tombe par le précipice ; par où l'heureux
en pensant voler par là dont le doux, qui fut aigre pour lui à la
chute et douce pour elle…
Victorieuse une autre
fois plus.
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