vendredi 19 avril 2013

NOUS DE PETITS ENFANTS

    Presque tout animal de notre espèce montre de tout petit enfant, dès qu'il est surpris par la vie, et bien sûr de ses proches, les yeux ahuris de voir sourires forcés pour le fait, il saura peu à ce moment-là, si de pour qu'il fût nouveau dans l’ambiance ou pour que ce monde-là l'en ait pris par imbécile ; ses oreilles attentives dégoûteront du cocktail (tel que l'un fait par un garçon bavarois) de mots, qui venant de toutes les directions, se heurtent contre le fragile appareil auditif de l'ignorant conscient.
 
   
     Une fois que cette victime de l'abrutissement inconscient est capable de se faire entendre, avec une composition qu'il a fabriqué des morceaux pris par ici par là, pour tout demander à savoir, au ne pas recevoir par réponses que tout type d'infumables conneries ; cela ne provoque en l’inexpert fumeur, qu'il passe de l'état de se savoir ignorant à se croire sage.
 
   
    Il ne faut pas beaucoup s'efforcer pour déduire pourquoi notre espèce dans l'âge d'apprentissage demande de moins en moins, aussi comme de plus en plus prétendons-nous bientôt nous constituer en maîtres de dire conneries. La source de la connaissance est lointaine et le chemin pour y aller pas commode s'il ne s'en fait en compagnie. La mauvaise compagnie de la concurrence a cimenté l'individualisme, ce qui nous est délaissé en nous habituant à nous désaltérer dans les eaux dormantes de la superficialité. 

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