Presque tout animal de notre espèce montre de tout petit enfant, dès qu'il
est surpris par la vie, et bien sûr de ses proches, les yeux ahuris
de voir sourires forcés pour le fait, il saura peu à ce
moment-là, si de pour qu'il fût nouveau dans l’ambiance ou pour
que ce monde-là l'en ait pris par imbécile ; ses oreilles attentives
dégoûteront du cocktail (tel que l'un fait par un garçon bavarois)
de mots, qui venant de toutes les directions, se heurtent contre le
fragile appareil auditif de l'ignorant conscient.
Une
fois que cette victime de l'abrutissement inconscient est capable de se faire
entendre, avec une composition qu'il a fabriqué des morceaux pris par
ici par là, pour tout demander à savoir, au ne pas recevoir par
réponses que tout type d'infumables conneries ; cela ne provoque en
l’inexpert fumeur, qu'il passe de l'état de se savoir ignorant à
se croire sage.
Il
ne faut pas beaucoup s'efforcer pour déduire pourquoi notre
espèce dans l'âge d'apprentissage demande de moins en moins, aussi
comme de plus en plus prétendons-nous bientôt nous constituer en
maîtres de dire conneries. La source de la connaissance est
lointaine et le chemin pour y aller pas commode s'il ne s'en fait en compagnie. La mauvaise compagnie de la concurrence a cimenté l'individualisme, ce qui nous est délaissé en nous habituant à nous désaltérer dans les eaux dormantes de la superficialité.
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