Pascal Agenoux était un homme si fort croyant que bien se pouvait dire de lui qu'il était un professionnel de la croyance, et comme tout croyant comme il faut, pour ne pas mettre dans l'embarras la crédulité, tout cela qu'il devait savoir de cela en qu'il croyait, ce n'était que tout cela que ne fût hors de cela en concernant à « l'être suprême » dont il était l'essence de croire ; cela suffit. Il n'avait aucune question à se poser, depuis que tout ce qu'il fallait faire n'était que croire.
Pascale
Agenoux était arrivée à un tel point de sublime crédulité, où
l'image de croyance était l'être suprême, qu'il l’avait oublié
d'aimer ; d'aimer les siens, de s'aimer soi-même, d'aimer sa voisine
Généreuse, surnom avec elle-était connue dans le quartier, sans
doute cause de la générosité de sa structure, comme aussi d'aimer
le dieu, celui-ci qui était généralisé pour tous ; les croyants vulgaires bien entendu, qui plus que croyants du tout ne sont que me-croyants.
Pascale
Agenoux se croyant ne pas avoir d'espace sur Terre à sa capacité de
croire, du même que tout croyant possesseur de la vérité croit que son espace est au-delà de notre espace qu'il s'en est allé chercher ; espace dans l'espace pour développer sa capacité de croire et n'ayant pas assez de
monter là-haut en esprit, il l'en est fait accompagner de son corps. Donc,
là, à faute d'atmosphère, son corps s'est asphyxié. D'où l'on peut se tirer que ce de croire trop n'est pas bon pour la santé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire