À
l'époque dont j'étais jeune, quand on se passait d'un coup, le jour
moins attendu, de porter culottes cours à pantalons, plus pour
protéger de l'intempérie les pendules qui font griffe d'identité
masculine, c'est le cas, pour sauver la honte maternelle, en les
couvrant, puisqu'ils commençaient déjà se montrer, à l'avis de
celle-à qui les avait fabriqués elle-même, par là-bas ; laissant
donc leur fonction identitaire à une barbe qui commençait simultanément bourgeonner que la griffe se faisait détacher. Eh bien ! À cette époque-là, tes parents te menaient chez le tailleur,
le même qui l'avait déjà fait le costume de mariage à ton père,
pour qu'il fît un autre à toi, sur mesure évidemment, pour te
conformer comme il faut dans les relations qui n'en fussent des tout
terrain.
À la fabrication, du dissimulateur couvre couilles, il y avait qu'en aller tant de fois, qui n'étaient peu, qu'ils fussent nécessaires chez le tailleur (tout un rituel) mesures et preuves, lesquelles semblaient ne s'arrêter jamais, au but d'adapter le costume à toi, dont le fils du maître, à ce moment-là l'apprenti, te regardait "le sadique" sans rien dire, mais bien se le pouvait lire dans ses yeux : moi, je te ferai le tien, tout quand tu t'en ailles épouser.
Maintenant
le temps tout a changé ; aujourd'hui tout s'est renversé, au lieu
d'être toi, qui te fait faire un costume sur mesure, il faut que
toi, tu t'adaptes aux mesures préétablies, sous les rigueurs de la
mode, choisissant parmi les exposés dans le magasin quoi qu'il en
soit, tellement que tu dois être, qui doit entrer dans les costumes
qu'il y a, résultant qu'eux s’accouplent bien ou mal à ton corps,
de te pouvoir mettre en valeur toi-même, en tant que bien fait ou
déforme, dépendant si entre mieux ou pire dans le jeu de mesures
qu'il y ait.
Une
seule chose, en tout cela qui me concerne, m'a fait plaisir, qui n'est
pas chose d'autre que le petit sadique au regard insidieux. Il ne m'a pas pris des mesures pour lui faire le sien.
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