Le peuple bat ses mains en applaudissant ses patrons, qui s'en approchant aux roses, des mains du peuple cultivées, à leurs gueules, pour faire un toast au mépris, laissent-ils les tiges épineuses qui soutiennent les fleurs, entre les mains flatteuses.
… Les mains esclaves se battent !
… À plus d'applaudissements, plus insatiables deviennent, d'adulation, de parfum de roses ; de sang, leurs adulés souverains : lâches et flasques.
Les mains du peuple n'applaudiront plus ; par celles-ci ses gens ont perdu le sang qui les faisait agir. Il n'y aura plus de roses, plus d’honneurs ni flatteries.
Les souverains sans peuple ne seront plus souverains.
Les souverains ne seront rien.
Les souverains mourront noyés dans le sang par le peuple versé.
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