Par les rues des villes ne se laissent voir les charognards. Par
elles marchent des gens normaux, travailleuses, traînant avec
dignité les blessures faites par ceux-là. Par où l'air se fait irrespirable ou presque… toujours n'est temps d'élections !
Par ces mêmes rues de ces mêmes villes dont marchent ces mêmes
gens-là, les charognards y roulent dans leurs carrosses, aux glaces
teintées, par leurs laquais conduites, s'il pleut, en éclaboussant,
s'il ne pleut pas, en étouffant des gaz de leurs moteurs… il n'est
pas temps d'élections encore !
Pourtant, si en piétonnisant votre ville vous observez les carrosses rouler
doucement, les glaces baissées pour se faire voir les charognards
aux sourires carton-pierre, fort satinés d’hypocrisie, parfois faisant pied en terre pour supplier auxquels sont là-bas les
soutiennent où ils étaient, pour que les choses ne changent pas ? Le temps approche aux nouvelles élections lesquelles sont déjà en train d'y arriver.
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