C'est l'appétit insatiable d'espace qui a fait de nous les grands
prédateurs, dans cette navette si grande à nous (auparavant), quelle
insignifiance à l'immensité dont elle danse en compagnie de
l'agglomération d'astres au rythme que l'impose le leur.
Cet appétit a fait de notre monde : la patiente, la maltraitée pauvre Terre, laquelle est devenue aussi insignifiante à nous comme elle l'en est à ce tout auquel nous regardons avec avidité aux yeux tels qu'un trou noir ou quelque chose comme ça. Avidité qui a fait de nous le plus féroce fauve jamais imaginé.
Un sourd appétit qui a fait de l’amour, le nôtre ; à la vie, à
nos compagnons de voyage les animaux autres, à nos semblables, à nous-mêmes, une affaire. Nous n'aimons que les idiots jardins à
chacun y correspondant, aux animaux autres qu'à notre côte se sont
fait idiotiser, aux esclaves idiotisés, eux aussi, ne soit rien de bizarre,
chacun aime ce qu'il est.
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