Les politiciens sont des spécimens fortement infestés par la
maladie de la mesquinerie, lesquels depuis de s'en aller petit à
petit mélangeant avec les personnes normales, pour se faire passer
inaperçus, jusqu'à grâce à sa gracieuse versatilité, prendre le
pouvoir y parmi, pour faire disparaître notre société, en tant que telle, la suite est de tous bien connue, leur haut degré de contage
de leur affection a fait le reste.
De la débâcle promue depuis ce mélange-là, par l'action des
malfaiteurs, aussi que de l'omission des résignés, tous sommes
coupables, et en citant les résignés, ce mot me fait souvenir d'une
lointaine histoire, le voilà.
Étant moi enfant, je jouais souvent par la forêt que façonnaient
les jambes du groupe avec lequel mon père avait habitude de
politiquer, un jour, l'un y parmi, qui n'avait qu'oreilles, se mit
à faire exercice de ses lèvres, sortant de son intérieur un léger
souffle, presque inaudible, pour se consoler, « dieu presse,
mais non étouffe » une fine oreille qu'avait par là,
lui répondit de voix si caverneuse qu'étouffée : étouffe monsieur
Résigné, étouffe. Je n'ai jamais su s'il se moquait de lui ou
si est-ce que monsieur Résigné s’appelait ainsi.
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