Il me vient à la tête
maintenant un après-midi, dont celle-là me bouillait de manière
si excitée que je me suis décidé la mener en promenade à fin
d'apaiser le ferment. Le temps, le hasard, m'ont mis, hors de la
civilisation, dans une allée laquelle était harcelée pour tous les
deux côtés des féroces arbres.
Depuis que je suis
conscient où étais, ma tête s'est soudainement apaisée du tout,
en laissant espace à yeux et à oreilles ; moi, rendant mes respects
aux fauves, qui menaçantes agitaient leurs branches, soit qu'elles
se soulevassent, marchait attentif à ce que mes radars mis en alerte
m’indiquaient.
En arrivant moi à un
tronçon, dont un pré faisait trêve, lequel retenait l'un des
géants dans son centre, j'en profite pour, sans sortir de la route,
regarder le prisonnier face à face. Aux alentours du géant un corbeau jouait
à battre ses ailes dans l'air ; un aigle était à l’affût du
joueur, se jette sur lui, il esquive l'attaque en se laissant tomber sur l'arbre, dont il s'abrite, parmi les branches qui ne permettaient pas de dépasser
l’envergure de l'aigle.
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