lundi 9 juin 2014

LE PRISONNIER ET LE CORBEAU

    Il me vient à la tête maintenant un après-midi, dont celle-là me bouillait de manière si excitée que je me suis décidé la mener en promenade à fin d'apaiser le ferment. Le temps, le hasard, m'ont mis, hors de la civilisation, dans une allée laquelle était harcelée pour tous les deux côtés des féroces arbres.
 
 
   Depuis que je suis conscient où étais, ma tête s'est soudainement apaisée du tout, en laissant espace à yeux et à oreilles ; moi, rendant mes respects aux fauves, qui menaçantes agitaient leurs branches, soit qu'elles se soulevassent, marchait attentif à ce que mes radars mis en alerte m’indiquaient.
 
 
   En arrivant moi à un tronçon, dont un pré faisait trêve, lequel retenait l'un des géants dans son centre, j'en profite pour, sans sortir de la route, regarder le prisonnier face à face. Aux alentours du géant un corbeau jouait à battre ses ailes dans l'air ; un aigle était à l’affût du joueur, se jette sur lui, il esquive l'attaque en se laissant tomber sur l'arbre, dont il s'abrite, parmi les branches qui ne permettaient pas de dépasser l’envergure de l'aigle.

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