Il était une fois une petite souris prétentieuse, Adèle, elle s'appelait, qui attirait les passions de tous ses voisins ; bon pas de tous, parce que le souris Emmanuel, malgré avoir lui été son éternel amoureux d'enfance, « je suppose tout le monde sait ce de l’éternité de l'amour » affaire qu'il avait délaissé pour donner pour l'en offrir, plutôt qu'un air platonique, un vent narcissique, résultat de ne pas avoir obtenu réponse à ses suppliques, cela qui l'avait fait vivre un supplice. Un autre était le porc Frédérique, à qui tout le voisinage, une bande d'étourdis, lesquels se tenaient pour intellos, qui tenaient pour un ignorant Frédérique parce que selon eux, il ne faisait autre chose que dormir en silence.
La question est que la petite souris prétentieuse avait refusé ses
amoureux tous, sous prétextes adaptés à chacun ; que si le chien
aboyait, que si le chat miaulait, que si le bélier bêlait, etc.
sans parfois laisser de se montrer jusqu'à méprisant disant, par
exemple, au coq qu'il n'avait que bon bec, ou au crapaud qu'il avait
plus yeux que ventre.
Pourtant, celui-là qui ne laissait pas l'esprit tranquille d'Adèle, c'était la tranquillité du porc, qui ne lui prêtait aucune attention. — Cet imbécile, se disait-elle, elle-même (soit que les autres aperçussent son intérêt pour le désintéressé) qui non seulement ne me dit pas un mot, sinon qu'en plus ne fait que dormir. C’est toutes les deux choses dont autant Adèle, comme tout le voisinage presque, s'était trompée puisque Frédérique était un intellectuel, un vrai ! Qui tout le temps de son existence l'employait à réfléchir… qu'allait-il dire à telles sourdes oreilles ? Un jour, Frédérique, à cause de tant réfléchir, avait oublié de déjeuner, donc, après la prétentieuse pour le prétendre se fait promener devant son nez pour l'endormir de ses effluves phéromonales. Frédérique d'un coup soulage sa faim.
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