Moi, j'allais manger un poisson, auquel préalablement de son
dernier voyage, tel qu'on s'en faisait anciennement aux marins, je
l'ai à pour qu'il l'en fasse, mais dans une poêle remplie de bouillante huile ; à
ce moment dont la fosse lui allait recevoir, sort de la panse du
cadavre un plutonien, de qu'il l'était, je me suis aperçu tout de
suite, due sa petite taille, comme l'en correspond : à celle-là de
sa planète, du même que l'acariâtre caractère à la sienne.
Arrête-toi ! — Crie-t-il- qu'est-ce que se passe ici, je n'ai fait qu'y arriver chez vous, que quand j'étais en train de me restaurer, je me suis fait surgeler, donc je me fais réveiller d'une chaleur insupportable, et maintenant qu'est-ce je vois, qu'est-ce que tu veux me manger quoi ?
Moi, une fois éveillé de la surprise, sans presque pouvoir dissimuler les rires, je lui dis :
-Mais... qu'est-ce que tu fais au-dedans de mon poisson ?
-Je te l'ai déjà dit, ce que pour nous faire n'en faisons comme
vous qui tuez l'animal de qui en profitiez. Nous, une fois mangé de
lui, pas trop, le laissons-le vivant ; peut-être qu'il fasse autant
d'autre, sans le tuer non plus.
Moi, qui en le voyant de si petit, sérieux, fâché même, assis lui sur
poisson frit qui reposait dans mon assiette, je n'ai pu plus
dissimuler le rire. Donc, il me dit :
-Pourquoi fais-toi des grimaces ?
-Je ne fais pas des grimaces, je ris. Ah, excuse-moi, j'oubliais que
vous les plutoniens n'avez pas du sens de l'humeur.
-Qu'est-ce que c'est l'humeur ? Demande-t-il.
-Comment est-ce que je te vais dire… c'est quelque chose comme
nous taquiner les uns les autres.
-Je vois, vous les terricoles avez un drôle sens de l'humeur.
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