samedi 27 décembre 2014

FAUSSE LIBERTÉ

   Dans les temps modernes aux esclaves se les assujettit plutôt avec des contes qu'avec des chaînes, pour disposer des chaînes on doit tirer, au moins, de deux minéraux : l'un pour fondre l'autre duquel les fabriquer, tout un lourd et onéreux, procès.
 
   
    Toutefois, pour se faire des contes, il ne faut qu'acheter quelques baratineurs, qui aillent des manières à l'effet, et s'il y a des coûts : papier, imprimerie, etc. on s'en dédommage bien en vendant ces chaînes en papier à leurs propres captifs.
 
    
    Pourtant, personne qui en étant esclave se plaigne de l'en être, puisque c'est bien de son choix en soutenant ses maîtres ; et si supportent impassibles les coups de leurs bourreaux, qu'ils ne se plaignent non plus, des reçus desquels sont esclavagés à cause d'eux se laisser y faire.

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