Dans les temps modernes aux esclaves se les assujettit plutôt avec des contes qu'avec des chaînes, pour disposer des chaînes on doit tirer, au moins, de deux minéraux : l'un pour fondre l'autre duquel les fabriquer, tout un lourd et onéreux, procès.
Toutefois, pour se faire des contes, il ne faut qu'acheter quelques baratineurs, qui aillent des manières à l'effet, et s'il y a des coûts : papier, imprimerie, etc. on s'en dédommage bien en vendant ces chaînes en papier à leurs propres captifs.
Pourtant, personne qui en étant esclave se plaigne de l'en être, puisque
c'est bien de son choix en soutenant ses maîtres ; et si supportent
impassibles les coups de leurs bourreaux, qu'ils ne se plaignent non
plus, des reçus desquels sont esclavagés à cause d'eux se laisser y
faire.
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