mercredi 13 août 2014

DU PAISIBLE DIALOGUE AU AGUERRI MONOLOGUE

  Ce matin, je me suis trouvé un ami dans un bar, évidemment, dont il faisait partie du comptoir. Il tenait un verre de lacté pastis, tellement lacté que le lait d'antan. Comme ça va habituellement, il répond d'un Eh ! Auquel, comme pour s'aider à la dire, hoche-t-il la tête en approchant le menton à l'épaule droite (lui tout un gauchiste !), ce qui peut bien s'interpréter comme un comme ci comme ça. 
 
 
   Mon ami ne faisait trop marauder, le verre qu'il tenait pour les alentours de sa bouche, bien sûr pour ne pas la punir ; elle n'était pas coupable des malheurs qui l’affligeaient. Au prochain pot je l'accompagne (et à autres) dont je crois fut au troisième (en compagnie tous les deux) quand il, en prenant la parole, rompt le dialogue de sourds, dont nous étions immergés.
 

   Dialogue rompu, il se fait du monologue :
   -Tout lequel n'a pas subi les malheurs de l'amour, il n'est qu'un rôti lequel ne s'est pas mis encore au feu ; la croûte de la blessure de l'amour fait aguerrir l'homme face la vie.
   Moi, canaille, en voyant que la belle serveuse était en train de nous observer, je romps le monologue, me faisant un « faux » féministe, je tire : et aux femmes.
   -Les femmes ; Démarre furieux le monologuiste. Les femmes ne se rendent jamais amoureuses, elles évaluent.
   Je n'interromps plus son monologue, il était vraiment fâché…

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