mercredi 10 juillet 2013

UN ESPOIR SANS ESPOIR

    Dans le généreux monde par où papillonnons-nous, ingrats fils ou semence ingrate, aveugles plutôt que de l'avoir été de naissance parce que nous n'avons jamais voulu voir. Cette nonchalance qui a provoqué en nous, pas seulement la perte du sens de la vue, sinon que celui du bon sens de la perception, du goût au vin même.
 
    
    Dans cet appauvrissement général, nous avons mis à arracher de bonnes plantes ; ordonnant la brousse de manière que nous eussions fabriqué un absurde labyrinthe, celui-ci qui a cru de façon tellement disproportionnée que nous l'avons fermé en soi, jusqu’à la porte aux cieux. De cette brousse dont maintenant les ronces qui prolifèrent parmi, pincent sur nous, dont la vigne n'y prolifère point.
 
    
    Aujourd'hui, quelques-uns disent voir de l'espoir, compte tenu, selon eux, que la vieillesse de la brousse qui constitue le labyrinthe, dont sa grandeur, d'où le besoin de l'eau (celle-ci qui ne sera pas assez) à la soutenir, l'en fera sécher ; et voilà donc, toujours selon eux, le jour que sera de notre libération. Malheureux buveurs des distillés de mauvaises herbes. Ce jour-là, nous serons perdus dans l'implacable désert, sans eau, et ce qui est pire, sans le vin, avec qui nous soigner de la piètre vie.

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