vendredi 12 juillet 2013

LE DIVIN ET LE TERRESTRE

    À une époque lointaine dont il y avait des dieux pour tout, et tout lequel juge bien s'en faire un tour, il pourra constater qu'en plus de que les divinités faisaient un amusant spectacle à l'égard des mortels qui, en exceptant auxquels avaient aspirations divines, ni dieu, ni déesse, taquinaient. Puisque si les divinités n'avaient pas déjà assez à l'en faire entre elles, ils se leur ajoutaient les aspirants, qui par ailleurs étaient chairs à canon.
 
   
     Après ces temps-là, d'autres sont venus, dont les susdits aspirants, en voyant qu'ils n'arriveront jamais à être dieux comme il faut, se sont emparés du divin, l'en mondialisant, pour le faire plus maniable pour se réserver la section des affaires. Ces cadres du divin ont fabriqué un dieu, un tout seul, chaque secte à son goût, mais tous aux mêmes caractéristiques : absolutiste, impitoyable et misogyne ; auquel tout cela qui soit amusante est susceptible de punition jusqu'à l’éternité, même que la faute ait été le petit plaisir que l'on peut tirer d'un baiser sporadique ; aux hommes depuis toujours, les femmes se sont libérés jusqu'à bientôt, puisqu'elles manquaient d'âme. Cependant, l'affaiblissement des affaires a dû en improviser une à toute hâte.
 
   
    À l'époque présente qui est laquelle doit nous intéresser le plus, ce que l'on peut constater, c'est que les choses ont mal viré envers les affaires divines, car depuis d'avoir fait effacer les dieux par excellence, leur substitut (par beaucoup d'allures qu'il y ait) ne diffère tellement de grands spéculateurs, ceux-ci qu'en autre sont plus versatiles. Bref : soit bien, l'impitoyable dieu, soit les faux miséricordieux spéculateurs, tous sont la même ennuyeuse merde.

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