mercredi 31 octobre 2012

PROMENADE FATALE

    J'ai une amie, à qui ses fils pour qu'elle soit occupée, comme si elle n'eût pas déjà eu assez en s'occupant de ses drôles spécimens, l'en ont fait cadeau d'un minuscule chien, si inquiet que les ailes d'un colibri en vol, qui pas pour avoir une petite taille il laisse de chier et d'uriner, ne gardant ses excrétions proportion aucune dans leurs parfums avec lesquelles qu'y posent d'autres de son espèce et même en étant de considérable grandeur. Eh bien ! Le charmant accéléré joujou a choisi depuis toujours, pour abandonner les solides par de la maison, aussi comme pour asperger de l'eau jaune préférablement les tapis.

     La bonne mère, faite bonne parfois, des fils de deux de ses fils ; cela qu'elle n'en voulait pas être du nouvel hôte à sang chaud gracieusement introduit chez elle. Un matin en sortant la contrariée mère, promener la minifauve, elle l'en invite gentiment, uriner, chier, et même cracher s'il l'en veut, il regarde sa maîtresse de ses yeux impassibles de chouette, agissant comme si la chose se fût avec lui ; peut-être s'en disant le petit beau joujou : quand arrivera-t-on chez-nous ? J'ai des besoins impérieux d'uriner et chier ! (cracher, il avait déjà craché). Donc, la maîtresse décidée de ne pas être bonne de son chien, elle entre, au lieu de dans une cafétéria comme d'habitude pour partager un croissant avec lui, on entre dans une clinique vétérinaire. En sortant de celle-là, le chien avec une collerette, mon amie, je suppose, avec le même cynique sourire que quand elle m'a dit, regardant le nain, qui est tout tranquille là-bas : celui-ci, il ne va pas laisser plus de traces.

    Depuis quelques jours je retrouve mon amie, qui me raconte, un tant apparemment, excusez-moi : le petit, que c'est comme elle appelle à son dernier, il est le seul de tous les trois qui gardait toujours sa place d'enfant en permanence, s'est décidé de s'émanciper ; je ne sais pas comment nous allons faire tous les deux seuls ? et elle part avec un sourire que je ne sais pas ce que me fait souvenir.

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