Sous les yeux attentifs de l'apprenti, le tour, dont son maître façonnant une pièce, tourne. Travail fini, le mécanicien l'arrête, donc, fier de son bien faire, il montre la pièce façonnée à son apprenti pour immédiatement la faire emboîter là où la machine à laquelle était conçue il y avait besoin pour tourner, cela fait, le maître dit à son apprenti : le voilà « parfaite ».
Entre l'arrêt du tour et le démarrage de la machine qui était en panne, ce qui n'avait pas laissé de tourner était la tête de l'apprenti qui, inquiet, demande à son maître : qu'êtes-vous : maître ou prêtre ?
… ? Le maître suit, lui aussi, en arrêt encore.
L'apprenti sans s'arrêter poursuit :
La perfection existe uniquement dans le néant et le néant ne peut rien créer. Je doute même que le néant existe. Nous, tout cela qui nous entoure, est cause de l'imperfection, pourtant, ces dieux venus d'ailleurs (à qui nous, gaiement, avons ouvert la porte) lesquels des marchants intermédiaires nous vendent par parfaits, comment ont-ils donc fait un monde si imparfait ? ... Bâcleurs !
Je préfère les nôtres, les de jadis, ils l'en sont bien sûr,
mais ils ne se tiennent pas par parfaits.
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