vendredi 17 février 2017

LES VERS QUI DANSAIENT LA LAMBADA

    Les vers desquels s'est fait fournir le cadavre qui gîte chez-lui, chez celui-là qu'il a été, ils l'ont pris par une discothèque, dont ils se sont à danser la lambada qui sonnait de l'appartement d'au-dessus.
 

   Quand la musique changeait le rythme, ils se souciaient bien de garder la mesure. La danse faisait tenir la figure svelte aux vers, mais dès que la musique s'est arrêtée, la discothèque est devenue restaurant. 
 

  
L'ennui ouvre la porte à l'appétit, qui la ferme au entrer. L'odeur, sorti de là, appelle le voisinage, qui entre savoir l'effet ; il n'est pas le voisin, de qui ne restent que les os, mais des vers crevés de tant manger.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire