mardi 28 février 2017

UNE VIE QUI FAISAIT DE LA PROMENADE

    Une vie quelconque passait comme si de rien n'était devant le seuil de la demeure de la mort, donc, soudainement, la promeneuse en congédiant la dissimulation s'y approche.
 

   
Pan, pan ! Elle frappe à la porte. Personne, soit la mort, ne répond pas.
   PAN, PAN ! Elle frappe de nouveau, obtenant pour réponse le même silence.
   PAN, PAN ! Boom, boom. Insiste vivement la vie en s'aidant à coups de pied.
   Quel est ce scandale ! Qui est l'intrépide qui ose me faire montrer vivante ?
    C'est moi, une vie qui…
   Qu'est-ce que te croit toi stupide ?  Que la chose par ici est si capricieuse que la vie ? Allez. Va-t'en et laisse-moi tranquille. On te cherchera bientôt à son tour.
 

    Cette vie, triste, beaucoup plus triste que quand elle y était arrivée, s'en va par la vie, peinée, lentement, ses mains mises dans ses poches vides… ses poches, ses mains. 

1 commentaire:

  1. Elles ne sont plus vides les poches quand les mains s'y mettent dedans...

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