vendredi 3 juin 2016

EN PASSANT RAMBOUILLET ...

    En passant Rambouillet, la faim m'a fait arrêter dans un restaurant routier, permettez une autre redondance, pour me faire restaurer, dont mis à table, la porte s'ouvre, s'y laissant assommer un vieux paysan aux allures d'un renard : leste, regard inquiet… un type franchement beau. 
 

   
Les tables sont toutes occupées. Dans la mienne, je suis tout seul. On se regarde. D'un geste le lui offre la partager ; sans préambule, il prend place. Après croiser quelques mots, on se tutoie ; ni lui ni moi sommes amis des cérémonies. Je lui fais prendre du jambon duquel je m'étais fait servir pour me faire compagnie en attendant le repas. Le repas servi, à tous les deux simultanément, il happe la salière et arrose de son contenu son assiette jusqu'à y façonner un paysage enneigé ! moi, comme soufflant mon assiette, lui demande : serais-tu marié ? — Salope… elle simultanément, ne sale pas sa sale ratatouille, sinon qu'elle m'empêche moi de la saler, par solidarité, je fais légèrement pleuvoir sur mon assiette.
 

    
Le sel tire du vin, les bouteilles roulent et nous roulons à Rambouillet dont nous fîmes pénitence dans les bars (probablement tous lesquels avaient, dont mon ami était bien connu, et moi, j'ai dû me faire connaître). J'ignore de quoi, mais je suis sûr que tous les deux dîmes pardonnés !

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