samedi 24 août 2013

FAIRE L'HUMAIN

    Je me souviens de ces temps-là, pas trop lointains, dont tous lesquels avions de la vocation sous-jacente de couturiers, en allions faire pratiques de mesurage par les allées des parcs ; chacun sur les figures, dont le mètre à ruban, duquel fut pourvu son sens de l'esthétique, puisse-t-il de son étendue l'en faire.
 

   
Dès ces temps-là, auxquels nous y sommes, tout a bien changé. Dans ces allées par où papillonnaient, tellement fusse le vent qui les fît voltiger, les merveilles mesurables jusque pour mon court mètre ruban, maintenant, elles sont devenues pistes de course de bizarres types, pas moins bizarrement habillés en haillons signés de griffes à la mode. Ces coureurs trempés de sueur, leurs traits altérés, dont il semble qu'à chaque souffle leur sortir le cœur par la bouche. Pauvres cons, qui n'ayant pas assez de leurs brutales bêtises à eux, regardent les personnes civilisées, insolemment, méprisantes ils, pris de grands airs, lesquels les feraient à eux, pour y mieux respirer, parce qu'elles n'en font, comme que si elles ne puissent pas faire autant de conneries qu'eux.

 
   
    L'un des chaleureux après-midis du mois auquel l'en sont propres, qui provoque la faute de mesurables par le centre-ville me réveillent les souvenirs de ces temps-là. Par conséquent, je me suis mis en disposition d'en aller vérifier sur un parc n'importe quel, si ces courants-là d'air frais s'étaient allé reprendre leur ancien cours, mais non, les seuls ruisseaux qui par là se faisaient couler, étaient ceux-là des sueurs des forçats volontiers. Sur cette manie d'en faire, qu’un vieil homme qui était en bonne compagnie d'un pareil, interrogeait-il à un trempé (j'avais volontiers prêté mon oreille) celui-là qui était évidemment connu à lui, puisqu'il s'était détenu le faire des salutations, duquel n'obtenant par réponse que : pour être en forme, afin de ne pas grossir, pour se conserver jeune et quelque chose comme ça.
 
    Donc : dit le vieux… ?      
    
    Pour être beau, pour bien draguer… Pourquoi pas ?

    Radin ! crie le vieux, ajoutant d'un ton sévère :
    
   Pour ne pas donner vie aux putains, tu jettes la tienne par les égouts du parc.
   
  Son semblable acquiesçait la thèse de son compagnon hochant la tête. 
    Je suis parti moi aussi en hochant la mienne.

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