C’est l’hiver et durant, les vignobles semblent abandonnés, là où leurs vignes, sans joie ni tristesse, hivernent, en attendant le printemps pour se réveiller.
Celui-ci arrivé, celles-là s’habillent pour y protéger son fils en train d’affleurer encore, et pourquoi pas s’orner pour le célébrer en faisant danser leurs fringues au souffle d’Éole pour que l’air, renouveau, réconforte les nouveau-nées.
Pendant l’été, qui suit la saison des fleurs, les fruits mûriront au soleil de celui-ci.
Jusqu’à l’automne, dont, après que les douces mains des sages-femmes leur coupent le cordon ombilical, pour ensuite les coucher en cuves pour que les pieds de mignonnes filles les caressent pour les convertir en vin.
Cycle fini, tout recommence ; les ceps hivernent de nouveau. Moi aussi, mais le même que tous les joyeux buveurs, animé corps et esprit avec son nectar.
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