Chemin faisant par la campagne, je m’arrête, pour me reposer, au pied d’une montagne. Donc, j’opte, plutôt que de la monter, pour contempler son flanc, vêtu d’un vert éclatant, orné de marguerites, bien que sauvages, délicates… belles !
Moi, qui en aimant les petites sauvages, délicates et superbes, ce qui ne me fait aucune envie d’être marguerite : immobile, regardant le ciel la nuit, le jour me baignant dans le soleil ; quand non, contraint de me réjouir des larmes d'anonymes pleurs qui tombent du ciel. Quant à choisir, je choisirais d’être un aigle ; regardant moi, depuis les cieux, les petites sauvages, délicates et belles marguerites.
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