Lorsque le luthier est l’hiver, quand Éole « le grand musicien » souffle sur les arbres défeuillés, les sons se font doux, rythmés avec le pas moins doux, son sorti des pins, de la pluie, si elle tombe avec force, mais jamais stridente… la neige ne se fait pas presque sentir.
Pendant le printemps, le luthier accorde l’herbe, le blé vert encore et les boissons. La musique, même parfois mouvementée par des timbales de la foudre, reste mélodieuse.
En attendant le grand concert de l’automne, dont tous les instruments seront prêts durant l’été, Éole joue le prélude en ajoutant, le blé mûr durant, aux ruisseaux et aux fleuves, rares d’eau à l’époque qui, en se heurtant, contre les pierres apporte d’autres nouveaux sons.
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