Il était le début printemps, sans rien à faire moi, il m’attire la tête d’un arbre peu coiffé encore, où dans le bout d’une petite branche, laquelle venait se succédant d’autres de plus en plus grosses jusqu’au tronc qui soutenait le tout, poussait, entre autres partout, une feuille, dont mon œil s’est pris immédiatement.
Bientôt, elle et les autres ont fini par coiffer l’arbre du tout, le gardant ainsi de la chaleur à son dessus et préservant l’humidité à son dessous.
Passé l’été, pendant l'automne, les feuilles s'en vont, faisant de plus en plus rares. Elles perdent le vert pour prendre d’autres couleurs. La feuille de mon œil reste là, toute seule, jusqu’à un jour, en s’y détachant, s’envole, doucement, vers le sol dont elle se donne en engrais aux racines qui l’avaient fait pousser.
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