jeudi 14 novembre 2019

NOS COMPAGNONS DE VOYAGE, QUE NON CAMARADES

    Après avoir réfléchi un peu à notre relation avec les autres animaux, compagnons de voyage, j’ai dû admettre que nous ne sommes pas de la bonne compagnie.
 

 
  Aux vaches, on leur vole le lait de sa progéniture pour nourrir la nôtre ainsi que nous-mêmes.
  Aux poules, on saccage leurs embryons pour nous nourrir nous tous.
  On fait travailler les bêtes de somme (ainsi surnommées).
  À tout ça, je pourrais, vous pourriez, ajouter un interminable et cetera.
  Bon, que n’en ayant pas assez avec tout cela, on profite de leurs peaux pour s’en servir de leurs chairs.
 

 
  Admettant que tout ce dont notre culture cultive soit intrinsèque à la culture universelle, il faudra, en plus de leur être reconnaissant, tenir de la considération avec eux quand même.

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